"Rémi Lange est un vrai-faux cinéaste. Autrement dit, un vrai de vrai." (Beaux Arts Magazine, Jacques Morice)

"Rémi Lange veut abolir les frontières entre le cinéma expérimental et le cinéma industriel. Il emprunte au 1er ses recherches esthétiques et au 2ème sa capacité de toucher l’autre. Jouant sur une esthétique décalée qui évoque le faux documentaire et qui fait appel à l’ironie autant qu’au mélodrame, ses œuvres participent à l’établissement d’un cinéma et d’une culture underground en France." (collection.centrepompidou.fr)

"Rémi Lange réinvente le genre 'journal filmé'." (Catalogue de l'exposition "Quel Amour !?", Manuella Éditions / MAC de Marseille, mai 2018)

"Devant l'évidence du regard de Rémi Lange, les préjugés tombent, l'amour monstrueux devient possible (...). Son œuvre, par son invention et sa liberté, propose un cinéma (...) abordant les thèmes que les autres n'osent pas aborder, dans un style unique qui en inspire aujourd'hui de nombreux autres. C'est avec des cinéastes de cette trempe que le cinéma, le vrai, se renouvelle et renaît là où tant d'autres le croient mort. Rémi est au cinéma d'aujourd'hui ce que les impressionnistes furent à l'art pompier de leur époque." (Les Toiles Roses)

"Rémi Lange a participé à l'émergence de la contre-culture cinématographique." (Cinemabrut.com)

Rémi Lange fait ses débuts dans le monde du cinéma en 1992. Cette année-là, il cofonde le festival LGBTQIA+ Désir… Désirs et réalise L’Hospitalière, court métrage consacré à la sérophobie. Canal + le repère et lui confie deux numéros de l’émission culte L’Œil du cyclone. Ayant gagné la confiance des professionnels, il sort en salles ses journaux filmés Omelette (1998) et Les Yeux brouillés (2000), tous deux acclamés par la critique. Fort de cet élan, il fonde Les Films de l’Ange pour créer en toute liberté et distribuer directement ses œuvres en DVD. Ses fictions underground des années 2000, toutes tournées dans l’esprit du Dogme95, incluent les longs métrages Tarik el hob, Mes Parents et Partir. Depuis 2016, il alterne entre diffusion DVD (Aboubakar et moi - chronique d'un confinement, Prouve que tu es gay) et sorties cinéma (Le Chanteur, L’Œuf dure, Renaître), rendues possibles grâce à des distributeurs amateurs d’œuvres iconoclastes et audacieuses. En 33 ans de carrière, Rémi a signé 23 films dont 10 longs métrages, seul et en toute indépendance, armé d'une simple caméra amateur (Hi-8, Super 8, MiniDV, HD ou 4K). En plus de ses activités de réalisateur et scénariste, il se plaît également à être écrivain, chanteur, comédien et photographe, revendiquant un parcours sans compromis.